Conduites d’air rouillées ou percées dans 13 réacteurs nucléaires japonais

Treize réacteurs japonais ont des conduites d’air rouillées ou percées. Ce sont tous des réacteurs à eau bouillante (REB ou BWR), comme à Fukushima. Le premier cas avait été découvert à la centrale de Shimané, en décembre 2016, comme nous l’avions rapporté. L’autorité de régulation nucléaire a ensuite ordonné des contrôles systématiques et douze autres tranches sont affectées par la corrosion des conduites d’air. Il n’y a pas de danger en temps normal mais, en cas d’accident, les opérateurs pourraient être exposés à la radioactivité.

Quatre des sept réacteurs de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par TEPCo dans la province de Niigata, sont particulièrement affectés. Dans la tranche n°3, ce sont les conduites qui desservent la salle de contrôle qui sont corrodées et percées, avec une fente de 13 cm de long et 5 de large. Quatre trous de 2 mm de diamètre ont aussi été repérés dans l’unité 7 qui a pourtant été récemment autorisée à être remise en service. Les deux tranches les moins affectées, les 5 et 6, ont aussi fait l’objet de ce contrôle de corrosion, la deuxième présentant des points de rouille.

Les autres réacteurs touchés sont ceux d’Onagawa, exploitée par Tôhoku Electric à Miyagi, Tôkaï 2, exploité par la Japan Atomic Power Co. à Ibaraki, à Hamaoka, exploités par Chûbu Electric à Shizuoka et à Shiga, exploitée par Hokuriku Electric.