Toujours pas de solution efficace pour limiter les volumes d’eau contaminée à Fukushima daï-ichi

TEPCo a fini par admettre que le sol gelé qui entoure les quatre réacteurs accidentés de la centrale de Fukushima daï-ichi ne va pas arrêter les infiltrations d’eau souterraine dans les sous-sols des bâtiments réacteur et turbine. Ce ne serait pas le but de ce mur, qui doit juste réduire ces infiltrations. Selon le Japan Times, ce serait la première fois que TEPCo admet publiquement un tel fait, même si ce n’est pas une surprise.

TEPCo continuerait à pomper quotidiennement une moyenne de 321 m3 dans les sous-sols pour éviter des débordements, ce qui est à 31 m3 par jour de moins qu’en mai dernier.

De son côté, l’Agence de Régulation Nucléaire, la NRA, a demandé à TEPCo de trouver un solution pour les quelques 60 000 m3 d’eau fortement contaminée qui sont encore dans les sous-sols des bâtiments réacteur et turbine. En cas de nouveau tsunami, cette eau irait en partie dans l’océan. De toutes façons, il ne s’agit pas d’une solution pérenne. Toyoshi Fuketa, un des commissaires de la NRA, a qualifié cette situation d’intolérable.

TEPCo doit donc proposer des solutions pour réduire ce volume ou la contamination de cette eau. La NRA a proposé deux options : construire de nouvelles cuves ou traiter cette eau.

Mais si l’eau de refroidissement continue à s’écouler dans les sous-sols alimentés par la nappe phréatique, c’est sans fin. Le mur gelé avait justement pour but de réduire significativement ces infiltrations…

Bref, c’est sans solution et TEPCo a fini par l’admettre, à demi-mots.