Quand Hubert Védrine vante le nucléaire…

Comme tous les vendredis matin, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, est l’invité des Matins de France-Culture pour discourir sur tout. Le 19 juin, notre omni-spécialiste décide d’aborder la thématique du réchauffement climatique et du nucléaire. A 3:25 environ, il déclare, sans vergogne que “par kWh produit depuis un demi-siècle, le nucléaire a tué 4 200 fois moins que le charbon, 10 fois moins que le solaire et 4 fois moins que l’éolien. […] Les gens ont peur potentiellement de l’accident nucléaire, mais on mélange, Tchernobyl accident nucléaire, Fukushima accident géologique. Bon c’est pas de la même nature tout à fait.”

Il rejoint Jan Bens, le patron de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) en Belgique, qui a déclaré au quotidien Le Soir que l’accident de Fukushima se limite à deux morts, un, tombé d’une grue, l’autre noyé. Ou Kelvin Kemm, PDG de Nuclear Africa, pour qui « le nombre de personnes tuées par les radiations, zéro. Nombre de blessés, zéro. Nombre de propriétés privées endommagées par les radiations, zéro. Effets à long terme attendus, zéro. » Propos mis en avant par la sûreté nucléaire canadienne.

H. Védrine fait des progrès, il reconnaît que Tchernobyl est un accident nucléaire, alors que ce n’était qu’un accident “soviétique” jusqu’à maintenant…

C’est pour eux, que l’article sur l’impact sanitaire de l’accident de Fukushima a été écrit.