Problèmes avec les détecteurs de muons

Les muons sont des particules cosmiques qui peuvent traverser de fortes épaisseurs. Ils ont été utilisés radiographier les cœurs des réacteurs 1 et 2. En effet, le corium, c’est à dire le combustible fondu, est plus dense, et absorbe plus de muons.

Des essais effectués sur le réacteur n°1 ont permis de confirmer la fusion du cœur et le percement de la cuve. Après ce premier essai, de nouveaux détecteurs ont été développés, pour un coût de 4 millions de dollars, mais, selon la NHK, la télévision publique, ils sont trop grands pour être installés dans le réacteur n°2. Il faudrait en démonter une partie, décontaminer les lieux, ce qui conduirait à un triplement du coût. TEPCo et les autorités vont donc utiliser les détecteurs qui ont servi pour le réacteur n°1.

Ce qui a de surprenant dans cette histoire, outre le fait que les détecteurs aient été construits sans se préoccuper de savoir s’ils avaient la bonne taille, c’est que le réacteur n°2 a déjà été radiographié par l’université de Nagoya sans que TEPCo n’ait mentionné ces résultats.

La compagnie a aussi reporté l’envoi d’un robot dans la cuve du réacteur n°2.