Prévention du suicide à Fukushima

Selon le Fukushima Minpo, traduit par le Japan Times, Fukushima Inochi no Denwa, la permanence téléphonique de prévention du suicide de Fukushima a reçu un record de 18 194 appels en 2013. En 2011, il y en a eu 13 677, ce qui est moins qu’un an auparavant avec 16 649. En 2012, c’était 17 881.
Les consultations liées à la triple catastrophe de mars 2011 se distinguent toujours. En 2011, 1 618 appels étaient directement reliés à ces catastrophes. C’est descendu à 816 en 2012, mais le temps passé au téléphone était plus long.
Les appels les plus récents concernaient des querelles familiales à propos du dilemme auquel doivent faire face les familles, rester ou partir ou la distance prise par le père obligé de s’éloigner pour trouver du travail.
Il y a un sentiment d’isolement, d’abandon et de pessimisme général. Lors d’un récent coup de fil, une personne se plaignait de n’avoir rien pu faire durant le tsunami. Une autre, qui a participé aux secours, s’est plaint de n’avoir pu sauver personne.