Pour une meilleure protection des travailleurs en cas d’accident nucléaire

L’organisation Tokyo Occupational Safety&Health Center milite pour une meilleure protection des travailleurs du nucléaire en cas d’accident. Cela fait trois ans qu’elle essaye de convaincre l’administration de revoir les procédures et d’informer les travailleurs avant que la catastrophe ne survienne. Ces derniers doivent pouvoir donner leur accord en amont.
La loi japonaise limite à 100 mSv la dose maximale admise en cas d’accident. Mais cette limite a été rapidement dépassée en 2011 à Fukushima et le gouvernement a remonté la limite à 250 mSv pendant neuf mois.
La NRA a reconnu que les demandes de l’organisation étaient pertinentes et qu’elle allait les prendre en compte. Il est légitime que les travailleurs sachent à l’avance à quelle dose ils peuvent être exposés et qu’ils donnent leur accord. C’est la première fois, en trois ans, qu’une administration répond. Elle va consulter les ministères concernés car elle n’a pas le pouvoir de décider.