Politique d’indemnisation

Le Maïnichi l’avait déjà révélé (cf les 10 et 21 juillet), la commission en charge de l’arbitrage concernant l’indemnisation a adopté la politique du 50%, à savoir que la catastrophe nucléaire n’est responsable qu’à 50% des maux dont se plaignent les personnes qui ont recours à elle.
L’ancien directeur avait reconnu avoir prédéfini 50% par défaut, mais son successeur a toujours nié l’existence d’une telle règle. Mais le Maïnichi a obtenu un document interne qui a circulé parmi le personnel où cette règle est écrite noir sur blanc. Daté du 26 décembre 2012, il fait quatre pages et contient la phrase suivante : « [L’indemnisation] sera fixée par le conseil à 50%. Des ajustements plus fin, comme fixer ce chiffre à 40 ou 60% ne doivent pas être faits ». Par ailleurs, ce document précise que « quand il est difficile de s’assurer que la règle des 50% doit être appliquée, il est possible, à titre exceptionnel, de choisir 10% ».
Le document explique aussi que les documents transmis, comme les certificats médicaux ou les témoignages de médecins, ne doivent pas trop peser dans la décision. Cela corrobore des accusations précédentes du quotidien.
Des témoignages internes confirment que ce document sert de base de travail, et qu’il ne s’agit de « notes personnelles », comme avait fini par le reconnaître la commission, après en avoir nié l’existence.