Pas de plan B pour l’eau contaminée

L’eau reste le cauchemar principal de TEPCo sur le site de la centrale.
La compagnie a tout misé sur sa nouvelle station de traitement ALPS, supposée retirer 62 radioéléments, initialement prévue pour septembre 2012 et dont le démarrage officiel est sans cesse repoussé. La compagnie n’a, semble-t-il, pas de plan B. En attendant, l’eau s’accumule et la situation sur place est de plus en plus complexe. Le rayonnement ambiant a fortement augmenté. Certaines sont bon marché, car TEPCo pensait ne pas avoir à les utiliser longtemps et doivent être remplacées.
Les cuves avec près de 400 000 m3 d’eau contaminée sont vulnérables. Que se passera-t-il en cas de fortes secousses ? Des fuites massives qui vont contaminer les terrains et rendre le travail sur place plus difficile ?
Il serait temps que TEPCo réfléchisse à une autre option. Elle retire déjà une partie du césium dans son installation SARRY. Pourquoi ne pas retirer les quelques éléments supplémentaires pour lesquels la nouvelle station est performante ? Cela diminuerait les risques. Surtout s’il y a le strontium parmi eux car il domine dans la contamination de l’eau et est particulièrement radiotoxique.
Pourquoi la NRA n’impose pas un changement de stratégie ?