L’eau des nappes toujours contaminée

TEPCo est toujours à la peine avec l’eau radioactive : des records viennent d’être battus dans deux puits, ce qui prouve que le problème continue à s’aggraver.
Il y a le puits 2-8 situé près du littoral : la contamination en tritium y est de 950 Bq/L, qui la plus forte valeur enregistrée pour ce puits. (Prélèvement du 2 mars 2014).
Il y a aussi le puits E3, situé en amont des réacteurs, pas très loin de la cuve qui a fui lors de l’été 2013 : la contamination en tritium y est de 3 500 Bq/L, qui est aussi la plus forte valeur enregistrée pour ce puits. (Prélèvement du 4 mars 2014).
Un peu plus en aval, mais toujours en amont des réacteurs, le puits de pompage de l’eau souterraine n°12 a une contamination en tritium de 1 200 Bq/L, plus forte valeur enregistrée pour ce puits. (Prélèvement du 4 mars 2014).
En amont des réacteurs, il y a le problème de la fuite massive qui a eu lieu depuis une cuve et qui se retrouve en partie dans la nappe. Mais cela n’explique pas tout car la tendance devrait être nettement à la baisse depuis. En fait, ce que n’explique pas TEPCo, c’est qu’on ne sait pas stocker le tritium. Il s’échappe des cuves, essentiellement sous forme gazeuse, pour se retrouver dans l’eau de pluie, puis dans la nappe phréatique. L’ordre de grandeur pour un fût est de 1% du tritium contenu qui s’échappe par an.