Le renforcement de la sûreté nucléaire coûte de plus en plus cher aux exploitants

L’Asahi a essayé de connaître combien coûte le renforcement de la sûreté des réacteurs nucléaires et est arrivé à un total de 3 320 milliards de yens (30 milliards d’euros). C’est 935 milliards de yens (8,2 milliards d’euros) de plus qu’il y a un an et ce n’est pas tout car le centre de contrôle supplémentaire n’est pas pris en compte. Il devrait coûter quelques dizaines de milliards de yens, entraînant un coût global supplémentaire qui se compte en centaines de milliards de yens.

C’est Kansaï Electric qui a fait face à la plus forte augmentation depuis l’an dernier : 285 à 730 milliards de yens. C’est dû à la volonté de redémarrer deux réacteurs anciens de Takahama et un à Mihama.

Tout cela pour seulement deux réacteurs en activité sur 42 restant. Un troisième réacteur à la centrale d’Ikata devrait démarrer le 11 août prochain et les deux de Sendaï s’arrêter avant la fin de l’année. Et c’est tout pour le moment. Les compagnies espèrent bien rentrer dans leurs frais une fois les réacteurs redémarrés, mais ce n’est pas gagné.