Eau du robinet faiblement contaminée

Les dernières données officielles de contrôle de l’eau du robinet font apparaître une très faible contamination en césium dans les provinces touchées par la catastrophe. Même Tôkyô est affectée. Il n’y a qu’un point par province. Or, la situation doit être contrastée dans les provinces concernées, en fonction des captages qui sont plutôt en surface au Japon.

A noter qu’à Ichihara, dans la province de Chiba, il y a aussi de l’iode-131 dans l’eau du robinet. Cet élément a une demi-vie de 8 jours et ne peut pas provenir de l’accident à la centrale nucléaire. Il est couramment utilisé en médecine nucléaire et peut se retrouver dans les urines, puis les eaux usées quand les patients rentrent chez eux. Le captage a-t-il lieu en aval de la station d’épuration ? Où est-ce l’hôpital qui n’est pas équipé de cuves de rétention ? Il doit être facile de remédier à cette situation.