Drone revendiqué

Un habitant de Fukui, la région japonaise la plus nucléarisée avec 14 réacteurs, a revendiqué l’envoi d’un drone sur le toit de la résidence du premier ministre. Il s’est rendu à la police de Fukui et a déclaré être l’auteur de cet acte de protestation contre le nucléaire.

La police l’a arrêté et les médias ont publié son nom et sa photo. Il n’y a pourtant rien d’illégal au Japon où faire voler des drones est autorisé jusqu’à 250 m de hauteur.

La fiole contenait environ 100 grammes de sable radioactif de Fukushima. Sur son blog, l’auteur explique que le drone y est depuis le 9 avril… Comme les médias ne réagissaient toujours pas, il se préparait à y envoyer un second drone. Et d’ajouter que les services de sécurité du premier ministre sont incompétents.

Toujours selon son blog, il aurait aussi tenté de survoler la centrale de Sendaï à Kagoshima en octobre 2014, mais la distance était trop grande pour transmettre des images de l’installation nucléaire.