Contamination de la mer, des poissons et de l’eau souterraine

Les dernières données de TEPCo mises en ligne font apparaître que la contamination en césium de l’eau de mer à l’embouchure du port tourne autour du becquerel par litre, ce qui plus que d’habitude. Après le 24 juillet, elle a baissé.

Plus près du rivage, entre le quai et les barrières mises en place, l’eau de mer est beaucoup plus contaminée : elle peut atteindre 1 000 Bq/L en bêta total et 2 800 Bq/L en tritium (prélèvements du 27 juillet). Ce même document fait un record de la contamination en césium-137 avec 67 Bq/L en un point situé près du réacteur n°4. Le 29 juillet, c’est la contamination bêta total qui bat son propre record en ce même point avec 590 Bq/L d’eau de mer.

Au pied des réacteurs, la contamination de l’eau souterraine reste très élevée qui peuvent atteindre 690 000 Bq/L en bêta total. Des records locaux de contamination continuent à être battus, comme au pied du réacteur n°1, avec 2 500 Bq/L en bêta total dans le prélèvement du 27 juillet. Il y a déjà eu un record en ce même point avec 2 300 Bq/L le 23 juillet. Celle en tritium bat aussi des records dans des puits, avec des valeurs de 8 600 et 2 600 Bq/L (prélèvements du 22 juillet). Pour ce deuxième chiffre, il s’agit du deuxième record successif : il y avait 2 500 Bq/L le 15 juillet.

TEPCo a aussi mis en ligne ses derniers résultats concernant la contamination des poissons. Ceux pêchés au large, à moins de 20 km de la centrale, sont tous en dessous de la limite de mise sur le marché fixée à 100 Bq/kg pour la somme des deux césiums. La tendance est donc à l’amélioration. En revanche, ceux pêchés dans le port devant la centrale sont tous contaminés, avec des valeurs qui vont de 10 à 26 600 Bq/kg.