Auto-contrôle de l’exposition

L’autorité de sûreté, la NRA, a confirmé son intention de proposer au gouvernement de passer d’une dose estimée à une dose mesurée en fournissant un dosimètre à chaque personne qui rentrera chez elle. Le but est d’obtenir une dose plus faible et de rassurer les gens. Une équipe de conseillers dans chaque commune va aider les populations à réduire leur dose. On propose donc aux populations évacuées de rentrer vivre dans la zone contrôlée d’une centrale nucléaire avec limite de dose égale à celle des travailleurs et dosimètres. Les autorités se défaussent de leur pouvoir régalien de protéger les populations sans pour autant les consulter sur leur avenir et leurs droits.
Et les dosimètres distribués aux enfants et femmes enceintes de zones non évacuées n’affichent que les doses cumulées. Il n’est donc pas facile de s’en servir pour tenter de diminuer la dose reçue en contrôlant l’impact de chaque action. Les autorités envisagent donc de procurer un dosimètre plus évolué qui peut aussi donner le débit de dose, la moyenne journalière ou hebdomadaire.
Le ministère de l’environnement va inscrire 670 millions de yens (5 millions d’euros) à son budget de l’an prochain, pour financer 4 200 dosimètres. Cela fait cher le dosimètre…