Aucune commune située à moins de 30 km de la centrale de Hamaoka n’est prête à son redémarrage

Selon une enquête du Maïnichi, aucune des 11 communes situées dans la zone de préparation à l’urgence nucléaire d’un rayon de 30 km autour de la centrale de Hamaoka ne souhaite son redémarrage. Cette centrale avait été arrêtée le 14 mai 2011 sur ordre du premier ministre de l’époque. L’exploitant, Chûbu Electric, a déposé une demande d’autorisation de redémarrage pour ses réacteurs n°3 et 4 et a effectué des travaux gigantesques pour construire une digue de protection de 22 m de haut contre les tsunamis.

Le Maïnichi a proposé 5 choix aux maires. 3 sont contre le redémarrage (Makinohara, Shimada et Yoshida), 5 ne peuvent pas se faire d’opinion. 4 ont coché « autre » et aucun n’a choisi qu’il était d’accord, ni même d’accord avec des réserves.

Certains maires justifient leur choix. Parmi ceux qui sont opposés, l’un pense qu’un accident nucléaire à cette centrale menacerait l’existence même de la nation. Un autre explique qu’il n’y a pas de plan d’évacuation réaliste.

Pour les autres, certains estiment qu’il faut déjà comprendre et résoudre ce qui s’est passé à Fukushima. D’autres ne veulent pas se prononcer avant l’autorité de régulation nucléaire ou avant d’avoir consulté la population. De toutes façons, seule la commune d’accueil de la centrale, Omaezaki, sera consultée avec le gouverneur de la province.