A Miyagi, l’accès au site envisagé pour le stockage des déchets bloqué par les riverains

Le gouvernement japonais peine à faire accepter ses projets pour le stockage définitif des déchets radioactifs issus des chantiers de décontamination, des boues de station d’épuration, de la paille contaminée… Dans la province de Miyagi, des riverains en colère ont bloqué l’accès au site envisagé près de Kami. Des experts doivent y mener des forages afin d’étudier le sous-sol. Deux autres sites potentiels doivent aussi être étudiés, à Kurihara et Taïwa. Les investigations n’ont pas pu avoir lieu sur ces deux autres sites non plus car les maires ont exigé qu’elles aient lieu simultanément. C’était une des conditions pour les accepter.

A Kami, environ 200 personnes, dont le maire, barraient la route d’accès avec des banderoles, dès 6h du matin. Quand les experts sont arrivés vers 8h, ils n’ont pas pu accéder au site. Les palabres ont duré une vingtaine de minutes. Face à la détermination des opposants, les experts et représentants du ministère sont repartis. Cela a entraîné un retrait sur les deux autres sites.

Le gouvernement espère pouvoir mener ces études avant la neige afin de pouvoir choisir le site le plus favorable avant la fin mars. Il y a actuellement 3 400 tonnes de déchets radioactifs à Miyagi, répartis sur 39 sites provisoires. La contamination en césium dépasse 8 000 Bq/kg.