Réunion publique pour les déchets

Une réunion publique a été organisée à Iwaki avec les habitants d’Ôkuma et Futaba à propos du centre d’entreposage des déchets radioactifs issus de la décontamination. Entre 400 et 540 personnes étaient présentes. Cela dépend des médias.
Le gouvernement veut acquérir 16 km2 de terrain dans ces deux communes pour y installer un centre d’entreposage. Le prix ne sera pas beaucoup plus bas que le prix avant la catastrophe. Les autorités ont réitéré leur promesse que les déchets n’y resteront pas plus de trente ans. Un site de stockage définitif sera recherché en dehors de la province de Fukushima.
Selon les médias, des habitants se sont exprimés pour s’opposer au projet ou pour dire qu’ils ne croient pas qu’un autre site pourra être trouvé dans l’avenir.

Reprise de la pêche aux ormeaux

Les pêcheurs d’Iwaki ont repris la pêche aux ormeaux à titre expérimental. Si les niveaux de contaminations sont plus faibles que les limites fixées par la coopérative de pêche, les ormeaux seront mis sur le marché.

Singapour a profité de la visite du Premier ministre japonais pour annoncer que le pays va lever l’interdiction d’importer d’aliments en provenance de Fukushima.

Evaluation du temps d’évacuation à Shimané

La province de Shimané a évalué à son tour le temps qu’il lui faudrait pour évacuer les 471 000 personnes qui vivent dans un rayon de 30 km de la centrale du même nom. Cette zone empiète sur la province voisine de Tottori.
Un scénario standard conduit à une estimation de 28 heures. S’il y a de la neige, cela pourrait aller jusqu’à presque 33 heures.

La bataille de l’eau contaminée

Lundi 2 juin, TEPCo va commencer les travaux du mur gelé souterrain pour la partie amont. Pour l’aval, les plans ne sont pas encore terminés car il y a des galeries souterraines et l’eau y est plus contaminée.

Le Japon a lancé un appel d’offre international pour séparer le tritium, de l’hydrogène radioactif, de l’eau. Une technique est mise en œuvre en Corée pour produire du tritium qui est commercialisé. Elle est très onéreuse à mettre en œuvre.
L’appel d’offre a pour but d’évaluer les techniques disponibles, leur coût avant de décider leur mise en œuvre éventuelle ou l’abandon de cette idée.

Records du jour de la contamination de l’eau souterraine :
–    dans le puits de contrôle 3-2, il y a maintenant 2 800 Bq/L en bêta total. Dans le puits 3-5, c’est 350 Bq/L (prélèvements du 28 mai 2014).
–    trois records sont battus pour la contamination en tritium de l’eau de mer près du rivage : il y a de 1 600 à 4 200 Bq/L en fonction du point de prélèvement (prélèvements des 26 et 27 mai 2014). C’est plus que ce que TEPCo est autorisée à rejeter en mer.

Naraha : retour au printemps 2015 ?

Le maire de Naraha, commune située à proximité de la centrale nucléaire, espère que ses 7 500 administrés pourront rentrer au printemps 2015. Les travaux de décontamination sont presque terminés. Il faut encore rétablir les infrastructures, commerces, centres de soins…
Cependant, le gouvernement n’a pas encore répondu aux exigences de la municipalité :
–    décontamination des forêts qui couvrent 70% de la commune ;
–    décontamination des sédiments d’un réservoir d’alimentation en eau qui sont très contaminés ;
–    décontamination et nettoyage de l’intérieur des maisons abandonnées depuis plus de trois ans.
Lors de la dernière réunion publique qui s’est tenue en avril dernier, les habitants n’ont pas réclamé un retour rapide.

Estimation du temps d’évacuation autour de Sendaï

Le temps d’évacuation des 210 000 personnes qui vivent dans un rayon de 30 km autour de la centrale de Sendaï (Kagoshima) vient d’être estimé par les autorités locales : il faudra jusqu’à 29 heures pour évacuer 90% d’entre elles. Ce scénario suppose que les habitants qui vivent à moins de 5 km partent en premier, qu’ils utilisent leur voiture, avec deux personnes par voiture en moyenne et que les autoroutes sont fermées.